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Les Anneaux

2 février 2012 - 0 - Technique / Entrainement

Par O. Brousssouloux et L. Guyon


Photo L Guyon

Pourquoi ?

L’intérêt des anneaux dans l’entraînement se situe à plusieurs niveaux :

• pour progresser en force au niveau des gros groupes musculaires ce qui permet d’avoir un style d’escalade moins centré sur les doigts ;

• pour limiter les risques de blessure et les problèmes de douleur aux épaules ;

• parce qu’ils offrent la possibilité de faire un travail important sur la liaison tronc/jambes ;

 

Quand ?

On peut envisager de faire des anneaux 2 à 3 mois par an assez loin des objectifs.

Pratiquement, cela peut s’organiser en 2 à 3 cycles de 3 semaines avec une semaine de repos entre les cycles et 2 à 3 séances par semaine. Autant que possible, il paraît intéressant de coupler avec 1 séance d’escalade de préférence dehors.

 

Comment ?

Généralement, on travaille sous forme de circuits, en combinant des exercices à des hauteurs d’anneaux différentes :

 

Position basse

• La croix de fer sollicite particulièrement les pectoraux et les dorsaux : en appui sur les genoux ou les pointes de pied et sur les anneaux, coudes légèrement fléchis ; écarter les anneaux latéralement le plus loin possible ; revenir à la position de départ.

• La planche sollicite la chaîne musculaire antérieure (pectoraux et abdominaux) : position de départ idem ; amener les anneaux le plus loin possible vers l’avant.

 

Important : Faire particulièrement attention à garder le bassin en rétroversion (fesses serrées et pubis pointé en avant), durant ces exercices. P our ce faire, démarrer les mouvements avec le bas du dos légèrement arrondi. Dès qu’il devient impossible de maintenir le gainage, stopper le mouvement et revenir à la position initiale.

 

Position haute

• Les dip’s sollicitent les triceps et pectoraux : en appui sur les anneaux, les jambes dans le vide ; fléchir les coudes pour amener les anneaux au niveau de la poitrine ; effectuer la répulsion pour revenir à la position de départ (si le corps est incliné, l’effort se reporte plus sur les pectoraux et les deltoïdes antérieurs ; si le buste reste vertical, les triceps sont plus sollicités). Attention : exercice très sollicitant pour les épaules : ne pas descendre trop bas dans un premier temps.

• La croix de fer sollicite le grand dorsal : en appui sur les anneaux, jambes dans le vide ; se laisser descendre en écartant les bras latéralement, coudes légèrement fléchis, jusqu’au point où il devient impossible de maintenir la position ; revenir à la position de départ.

• La planche sollicite le triceps, pectoral, grand dorsal, abdominaux : en suspension, bras tendus ou très légèrement fléchis ; amener le corps à l’horizontale et maintenir la position. Il est possible de faciliter quelque peu l’exercice en repliant une ou les deux jambes.

• Les enroulés – pointés sollicitent tous les muscles des chaînes antérieure et croisée : en suspension, s’enrouler sur un bras, amener le tronc à l’horizontale et aller pointer avec 1 ou 2 pieds le plus loin possible vers l’avant (viser une prise imaginaire) ; revenir à la position de départ et procéder de même de l’autre côté.

• Les tractions en planche sollicitent biceps, trapèze, rhomboïdes, abdominaux et liaison tronc/jambes : en suspension sur les anneaux, corps à l’horizontale, pieds posés sur un plan incliné le plus loin possible vers l’avant ; réa lise r des tractions en conservant le gainage au niveau du bassin.

 

Vous voulez en savoir plus? ZeBloc vous recommande l’ouvrage ‘Escalade et Performance’, disponible chez tout bon libraire ou en ligne ici.

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Climb On

1 février 2012 - 0 - Matériel

ZeBloc a été testé pour vous les produits CLIMB ON! (dont la traduction pourrait être Grimpe Encore !).

Fabriqués aus Etats-Unis à partir d’ingrédients naturels et sans dérivés pétroliers, ces produits sont destinés à aider le grimpeur à lutter contre les agressions que subit sa peau, que ce soit celle des mains (avec le Clim On! Bar), celle du visage par exemple suite à des coups de soleil (avec le Climb On! Crème), ou encore celle des lèvres (avec le Climb On! Lip Tube).

Seuls le Climb On! Bar (photo ci-dessus) et le Climb On! Lip Tube ont été testés.

Je n’ai pas aimé le ‘goût menthe’ du Climb On! Lip Tube. Mais bon, les goûts… Par contre sa protection solaire est inexistante et il est donc conseillé de l’appliquer plutôt le soir que le matin avant une journée au soleil.

Le Climb On! Bar est un produit qui nous a assez satisfait : son application sur des bouts de doigts brûlés ou des steacks s’avère apaisante et le produit laisse moins de résidus gras en surface après son application (comme çà on n’est pas obligé de s’endormir les bras en l’air pour ne pas salir la couette).
Son efficacité à refaire de la peau ou réduire des steacks n’est par contre pas flagrante! Une application sur un steack en parallèle de l’application d’un produit de pharmacie classique (j’ai mis Homéoplasmine mais cela aurait pu être autre chose) sur un autre steack ne montre pas vraiment l’avantage de l’un ou de l’autre des produits!

Reste l’effet mode (vous savez, celui qui vous fait grimper en NaPra plutôt qu’en DasDiDa!) : il est bien plus branché de sortir du sac un tube de Climb On! plutôt qu’un pauvre tube de produit classique!

Je n’ai pas d’avis tranché sur ce produit : il est plus agréable à appliquer, plus branché et plus cher que des produits pharmaceutiques classiques. Mais il ne me parait pas plus efficace…

Si vous voulez le tester, vous pouvez en commander chez NIHIL.

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Sébastien Boussogne dit Rackam

1 février 2012 - 0 - Interviews

Rackam

Rackam ne fait pas trop parler de lui. Peu de compéts, quelques parutions sur des spots obscurs de l’Isère ;o) Et pourtant! Tous ceux qui l’ont vu à l’oeuvre vous diront « il tient les prises ». Quelques vidéos à Targasonne, ou à Rioupéroux pourront même convaincre les plus sceptiques. Voici une rapide interview…

Rackam soutient les marques locales

Rackam soutient les marques locales

ZeBloc : On te connait pas trop, malgré de réelles perfs un peu partout. Peux-tu te présenter?
Rackam : Je m’appelle Sébastien Boussogne et j’ habite dans les environs de Grenoble. J’ai commencé l’escalade quand j’avais 16 ans, et là j’en ai presque le double!!! Je bosse en tant que BE escalade/canyon, et du coup j’ai pas mal de temps pour faire ce qui me plait. J’adore grimper dans les spots autour de chez moi, comme La vallée de la Romanche , le Grand Sablat mais aussi Tetard Park.
Curieux de nature, j’aime bien aller voir ce qui se fait ailleurs, du coup dès que je peux, je voyage et çà te remet bien souvent les idée en place!
Sinon, quand je ne grimpe pas, je fais de la guitare, beaucoup de ski l’hiver (y a de purs spots de freeride à 45 min de Grenoble) et un peu de surf à l’automne.

bouss2

Rackam dans « y’a pas que le bloc dans la vie »

ZeBloc : C’est quoi ce surnom là, çà vient d’où?
Rackam :Rackam? Il y a quelques années (environ 10), j’avais les cheveux rouges donc je suis devenu Rackam le rouge, puis je les ai eus d’autres couleurs et c’est resté Rackam.

ZeBloc : Quels sont à tes yeux les plus beaux spots de bloc?
Rackam :Il y en a tellement, chaque spot à son petit truc qui te fait vibrer, j’adore le Peak Distric pour la qualité des blocs et l’ambiance qui y règne. Les blocs du Djebej Siroua au Maroc sont aussi exceptionnels : ils sont dans une vallée rien qu’à toi, c’est énorme. Je peux aussi citer Tuzgle et Hampi pour le dépaysement et le nombre hallucinant de blocs…Dur à dire.

Rackam dans "Middle Way", 8a, à Hampi (Inde)

Rackam dans « Middle Way », 8a, à Hampi (Inde)

ZeBloc : Les plus beaux blocs que tu aies enchaînés?
Rackam :Humm…Pour la ligne, je dirais « Sot-l’y-laisse » en Argentine et « Brad Pitt » dans le Peak District. Sinon pour la grimpe en elle même je pense au « C.A.T » à Riouperoux et à « La Théorie du Chaos assis » à Targasonne.

ZeBloc : J’ai jamais grimpé à Rioupéroux et autres spots de bloc grenoblois. As-tu des arguments qui pourraient me faire venir?
Rackam :T’aime te prendre des buts? (lol). Se sont des blocs de gneiss avec une escalade très exigeante, j’aime bien. Les problèmes sont très variés, il y a des grands jetés, des arquées, des plats, beaucoup de petites pinces, des high-balls, des trucs ras le cul… Il y a de tout, un vrai site de bloc en fait! La plupart des problèmes se trouve en forêt ou dans les pierriers, du coup, on croise souvent quelques chamois.

Rackam dans "Red Bull Assis ", 8a+, Riouperoux

Rackam dans « Red Bull Assis « , 8a+, Riouperoux

ZeBloc : Il te reste des projets dans le coin?
Rackam :Oh oui, quelques chantiers bien durs dans la vallée de la Romanche et au Grand Sablat. Mais depuis cet été, je me suis bien remotivé à faire de la corde, et mes projets en bloc trainent un peu.

ZeBloc : Et Targasonne, il semblerait que tu y passes de temps en temps. Tu aimes bien? Il t’y reste des projets?
Rackam :Ça doit faire 8 ans que je bosse tous les étés à Font Romeu pour la saison d’escalade/canyon. La Cerdagne est un endroit que j’adore, il y a les blocs de Targa, le coin est magnifique et les gens que je fréquente sont exceptionnels.
Le spot de bloc et l’ambiance font que même si c’est la saison (du boulot) c’est pour moi quand même un peu les vacances! Chaque fois que j’arrive, il y a des nouveaux blocs qui ont était ouverts pendant l’hiver, à cela tu rajoute les blocs que j’ai brossés et que j’ ai toujours pas fait, donc oui il me reste des projets et pour encore un bon moment!

Rackam dans "Vino Torro ", projet de Tuzgle

Rackam dans « Vino Torro « , projet de Tuzgle

ZeBloc : Qui est le meilleur bloqueur du monde?
Rackam :Celui qui a gagné la coupe du monde non? Paul Robinson a l’air bien en forme en ce moment.

ZeBloc : Autre chose?
Rackam :Remerciement à ABK, SNAP et MADROCK qui me soutiennent pour faire ce que j’aime.

Rackam dans "Chbalanke", 8a, à Hueco Tanks (USA)

Rackam dans « Chbalanke », 8a, à Hueco Tanks (USA)

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Daniel Dulac

1 février 2012 - 1 - Interviews

Bien sûr, le petit monde du bloc connait sans doute Daniel DULAC pour ses résultats en compéts, dont ceux de l’année 2004 où il cumula Championnats de France, d’Europe et Coupe du Monde, excusez du peu… Mais Daniel est un touche-à-tout : glace, alpinisme, Kayak, vie fédérale… Et pour faire comme tous les médias en ce moment (qui ne l’a pas entendu à France Inter ou vu à Stade 2?), ZeBloc est allé à sa rencontre pour essayer de lui poser d’autres questions que : « Et vous grimpez vraiment à mains nues? »…

Daniel et le chef d'un village malien ...

Daniel et le chef d’un village malien …

Zebloc : Qui es-tu? D’où viens-tu? Que fais-tu? (comme çà c’est fait ;o))

Daniel : Un excellent grimpeur du dimanche! Je suis né à Montpellier, mais j’ai grandi en Lozère.
Aujourd’hui, ça fait dix ans que je me suis installéà Grenoble! Une vie « citadine » que j’apprécie, mais dont je m’évade très rapidement car je ne résiste pas à l’appel d’autres horizons.
Sinon, je suis guide de haute montagne quand le temps me le permet, et je grimpe…

Zebloc : Il parait que tu es un touche-à-tout. Quels autres sports pratiques-tu de manière régulière?

Daniel : J’ai en effet baigné dans le plein air ou j’ai acquis une vraie polyvalence. J’ai même eu un bon niveau en kayak de rivière; mais aujourd’hui, quand je ne grimpe pas ou que je ne suis pas en montagne(ski, glace, alpinisme), je fais du ski de fond et du vélo! Ca met la caisse, et ça permet de faire des distances assez importante: tu glisses et tu
vois du pays.

dd_rando

Daniel DULAC touche à beaucoup de sports…

Zebloc : Es-tu réellement un grimpeur pro (au sens sportif du terme, qui ne vit
que de ses sponsors et des primes) ou es-tu obligé de compléter par d’autres
activités (guide ou autre)?

Daniel : Oui je gagne ma vie gràce à Millet, Petzl, et la ville de Grenoble. Cependant, on ne peut pas dire que je gagne de l’argent! Les primes compète,ça met du beurre dans les épinards! Je n’en gagne pas assez (à 2300€ une victoire en coupe du monde, il n’y
a que Chabot ou Levet qui peuvent gagner leur vie comme çà)!. Mais c’est un luxe de pouvoir vivre de sa passion, alors je ne me plains pas. Pourtant, c’est pas évident tous les jours.

Zebloc : Il me semble que tu es l’un des rares grimpeurs français à aussi bien te
débrouiller au niveau des sponsors alors qu’on ne te voit jamais, comme certains, annoncer des répétitions de cotations délirantes? C’est par contre toi qu’on voit à la télé ou qu’on entend à la radio.
Comment expliques-tu cela? Es-tu vraiment agressif (dans le bon sens du terme) dans tes démarches envers les sponsors, ou est-ce parceque tu es beau ?

Daniel : On m’a reproché dernièrement que j’étais trop poilu, et que torse nu à la télé ça donne pas une bonne image! Donc ça ne doit pas être gràce à mon physique.
Je fais déjà de la compétition, ce n’est pas pour être encore en confrontation en site naturel: je refuse cette course à qui fait la cotation la plus dure. Je trouve que cette inflation importante des cotations discrédite l’échelle de difficulté en escalade.
Le quidam n’y comprend déjà rien, en en plus trop souvent les premiers ascentionniste sur-évaluent la difficulté, il n’y a plus d’auto-censure, ni de censure entre les grimpeurs eux-même.
Et parfois, certains grimpeurs claquent du 9b avant même d’avoir fait du 9a ou 9a+. Sans parler des polémiques des suspitions:

– taille de prises! Prises qui grossisent ou rapetissent!
– grimpeurs qui ne font que les voies qu’ils ont ouvertes, sans jamais répéter les voies d’autres grimpeurs d’un même niveau.
– grimpeurs dont on a du mal avoir la certitude qu’il ont fait ou pas fait une voie!
– voie ou bloc introuvable, ou ,il faut un mode d’emploi pour faire « LE » 12z de l’ouvreur (la prise de départ, la main, l’arrivée, repos non autorisé).
– voie ou bloc au fond d’une cave, en condition 1 mois dans l’année.
– Voie ou bloc démesurés (tout petit ou très grand).
– Prolongation, variante, traversée avant la voie!
– Bloc existant dont on rajoute un départ assis, couché, ou en traversée parfois tirée par les cheuveux!
– avec trois dégaines pré mousquetonnées, une bac de repos qui n’est pas dans la voie, dégaines en place ou non, magnésie ou non?

Bon je me fais l’avocat du diable, mais on en voit ou en entend de toutes les couleurs.
Il y a trop d’imposture, un manque d’humilité, quelque chose de pervert qui me gène. Donc je ne cours pas après la cotation, mais plutôt après le plaisir de grimper, la beauté d’une ligne, et si c’est difficile, tant mieux la fierté personnelle en est plus grande.
Pour moi, la quintessence de la grimpe se trouve dans le solo (on ne peut pas tricher, on est d’ailleurs des poussins de quinze jours quand on regarde 20-30 ans en arrière ce que nos pères faisaient), et dans les grandes voies de haute difficulté.

Par rapport aux médias et sponsors, je ne suis pas agressif.
Non ma démarche est tout autre, et je me suis structuré avec le temps, j’ai travaillé dans la durée c’est tout.
Le sport me prenait tout mon temps, il fallait que je puisse en vivre pour pouvoir continuer à ce rythme! La question a été la suivante: qu’est ce que je peux faire pour que mes sponsors me donnent de l’argent en plus du matos? C’était en 98, je suis venu vers eux fort de ma petite notoriété, avec un projet sportif sur 3ans.
Un projet, ou j’ai pris en compte l’ensemble du système sportif. C’est à dire répondre aux besoins de mes sponsors en étant surtout un bon embassadeur.
Jouer le jeux des médias, accepter de se trouver en face d’une caméra ou d’un micro, en étant à la hauteur de leurs attentes.
Bref être disponible, et faire de belles photos pour véhiculer des valeurs, des images,
du rêve?
Les clefs de ma réussite? Ma polyvalence, ma disponibilité, ma constance, mon accessibilité, mon travail.
Sur le plan pratique, j’envoie des communiqués de presse pour annoncer mes projets, ou réussites sportives (une petite dixaines par an).
Petit à petit, je suis en effet devenu un sportif référence pour les médias nationaux. Avant, je me retrouvais parfois avec Liv Sansoz ou Patrick Bérault dans des émissions ou conférences de presse.
Aujourd’hui, je regrette sincèrement que d’autres grimpeurs ou alpinistes ne communiquent pas plus auprès des médias pour parler de ce qui les passionne.
C’est à croire que les grimpeurs forts préfèrent rester dans leur coin et qu’ils ne peuvent ou ne veulent raconter et interresser le grand public.
Pourtant, l’escalade ou l’alpinisme ont toute leur place dans le grand public. On est un pays de montagnes, de falaises, de murs artificiels, ou en 20 ans l’escalade à pris une place énorme en milieu scolaire.
Sur le plan sportif, on n’a pas à rougir de nos disciplines en compétition. On a en plus des champions aux palmarès très impressionnants (Levet, Chabot, Legrand, Sansoz, …).

Zebloc : Quel est ton spot de bloc préféré et tes blocs préférés?

Daniel : Fontainebleau, c’est la mecque, j’adore comme beaucoup. Tigre & dragon, de la terre à la lune, la joker, la prestat, …, pour ne citer que quelques beaux blocs que j’adore refaire de temps en temps.

Daniel DULAC dans Hot-Line (7b+) à Bleau...

Daniel DULAC dans Hot-Line (7b+) à Bleau…

Zebloc : Où grimpes-tu en ce moment?

Daniel : Je rentre du Mali, ou j’ai pu faire en libre Harmatan rodéo, un superbe voie de presque 400m laissée orpheline par les ouvreurs Américains. Entre 7a et 8a tout du long, c’est pas si dur en chiffre!
Mais c’est l’afrique, et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois. Du coup, j’ai du mal à me motiver pour tirer fort sur la résine! C’est pas tout à fait la même ambiance!!

Daniel DULAC sur un bloc malien ...

Daniel DULAC sur un bloc malien …

Zebloc : Quels sont tes projets grimpe cette année 2006?

Daniel : Rester au plus haut niveau possible en éequipe de france pour être le mieux placé possible l’année prochaine au championnat du monde.

Zebloc : Passons aux compéts. Il me semble que l’intérêt pour les compéts de bloc
diminue alors que ce n’est pas le cas pour les compéts de difficulté. Es-tu d’accord avec ce constat?

Daniel : Oui, il y a une stagnation comme il y en a eu une pour les compètes de difficulté et il n’y a pas encore de circuit français donc on a l’impression que l’intérêt baisse. Mais ça ne me fait
pas souci.

Zebloc : Que proposerais-tu pour améliorer la visibilité des compéts de bloc?

Daniel : Que la fédé internationale se bouge pour passer un partenariat avec une boite de prod, et que l’on puisse suivre les compètes sur eurosport ou autre.

Zebloc : As-tu toujours un rôle à la FFME? Si oui quel est-il et pourquoi t’y investis-tu?

Daniel : Oui, je représente le haut niveau au comité directeur. Mais je ne peux prendre plus de responsabilité donc, je suis présent aux moments importants pour apporter mon expérience, ma vision du terrain, défendre des idées, et des budgets.

Zebloc : Etais-tu à la démo de Bardoneccia pendant les JO de Turin? Qu’en penses-tu de la grimpe olympique?

Daniel : Non, l’escalade au JO se fera naturellement, et je n’ai pas voulu grimper à Bardo,
car j’ai jugé que ça n’aurais pas beaucoup d’influence, et qu’on ne peux être partout. Imaginez les journalistes qui couvrent les JO, ils sont sur-bouqués pour passer d’un site à l’autre, et pour moi cette démo n’est pas au bon moment.

Zebloc : Qui est le meilleur grimpeur du monde?

Daniel : Yuji pour les 20 dernières année, si c’est une femme, Lynn Hill mais que dire de Preuss, Pierre Allain, Bonatti, …

Zebloc : Quelle est ta blague préférée du moment?

Daniel : Pourquoi les grimpeurs aiment bien les blondes?
Ils sont attirés par le vide… sic!

Daniel DULAC au Blocmaster de Grenoble...

Daniel DULAC au Blocmaster de Grenoble…

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Antoine Vandeputte

1 février 2012 - 1 - Interviews

Un bruit court depuis quelques temps dans le milieu Bleausard : un p’tit jeune vraiment fort plie les blocs durs en peu d’essais. Et voici quelques semaines, j’apprends qu’il vient d’enchaîner Tonino 78, le fameux 8c+ de Mauro calibani, répété par Julien Nadiras. J’appelle Juju et il me dit : ‘il est vraiment impressionnant’!
Alors, ZeBloc vous livre la première interview de la peut-être future étoile du bloc…

Antoine Vandeputte (Photo Julien Nadiras)

Antoine Vandeputte (Photo Julien Nadiras)

Zebloc : Antoine, assez peu de grimpeurs connaissent le très récent répétiteur de Tonino 78 (8c+). Peux-tu te présenter (Nom, prénom, mensurations Activité professionnelle ou scolaire? Etc…)

Antoine : Je m’appelle Antoine Vandeputte j’ai 18 ans, je fais 1,64 m pour 59 kg. J’entraine des jeunes à Pontault-Combault. Ils ont entre 10 et 16 ans. C’est sympa. Je suis au club FSGT de Tremblay dans le 93, et je grimpe à Vaujours avec Drico (Cédric Chambellan).
A bleau c’est pas facile car je n’ai pas le permis de conduire donc j’y vais avec mon père ou avec mes potes Drico, Igor d’Osgor (un moldave, son nom d’usage est Jérémie Cogan), Juju (le capitaine Compression) qui m’a tout appris ou presque (il dit que je suis son poulain) et d’autres encore, du coup j’essaie surtout des blocs que je peux faire dans la séance.
Sinon le style que je préfère c’est les plats, les pinchs, la compression et les tej’.

Zebloc : Penses-tu changer de nom de famille lorsque tu seras une star mondiale de la grimpe (si la question est trop lourde, ne réponds pas hein)?

Antoine : Non, mais tu peux m’appeler frecko ding’ si ça te gêne!!!

Antoine Vandeputte dans Tonino 78 (Photo Julien Nadiras)

Antoine Vandeputte dans Tonino 78 (Photo Julien Nadiras)

Zebloc : Comment s’est déroulée ta répétition de Tonino : as-tu beaucoup travaillé le bloc? Quels pas t’ont posé le plus de problèmes?

Antoine :J’ai fait 15 séances dont 6 pour faire le départ assis quand j’étais venu un mois en septembre avec Nico, Coco, Igor et Juju (tous des grosses brutes).
Juju m’avait dit que je pouvais faire Leonardo da vinci assis (8b+) car c’était mon style : talon, plat, compression.
J’y suis retourné à Pâques deux semaines avec Vinc, Christophe, Cathy, Titi, Kevin, le Petit Christophe et Juju. Je voulais bien sûr faire Tonino 78 et je me sentais bien (j’ai bien grimpé à Albaracin une semaine avant).
La première semaine, le premier jour, j’ai tout de suite essayé Tonino. C’était dur, j’avançais pas, même dans la partie assise (Leonardo), j’étais moins bien qu’en septembre : pas de collance, léger manque de physique (à Meschia c’est important !).
Pour moi, il y trois crux dans Tonino : le grand mouv’ avec une pince plate main gauche, une inverse plate main droite, le tout en compression, bien sûr, un talon, objectif, une lointaine réglette large ; le deuxième crux était le repassage d’un talon en pointe avec la réglette main droite et un autre plat main gauche pour faire la jonction avec le départ debout ; le troisième crux (14e mouv’ sur 16 dans ma méthode), un plus ou moins tri-doigts tendus plat main gauche, un talon à côté de la main droite sur la fameuse réglette, pour aller chercher une petite réglette.
Donc, au début de la deuxième semaine, j’ai dépassé le premier crux régulièrement, pour tomber dans le deuxième.
Le jeudi, j’ai trouvé une autre méthode pour le deuxième crux, mais sous la pluie (une soucoupe protégeait le bloc pour 1/4 d’heure) !
Vendredi : repos forcé (pluie) et squash à Ascoli Piceno.
Samedi soir : dernière journée de tentative (départ le dimanche). Premier essai vers 19h : je tombe au 14e mouv’ pour la première fois depuis le début. Deuxième essai : nouvelle chute au 14e mouv’. Troisième essai : idem.
Il va bientôt faire nuit, il fait trop sombre pour que Juju continue à filmer. Est-il possible d’envisager un quatrième essai ? Physiquement parlant, non. Je l’ai tenté « pour l’honneur ». Au 14e mouv’ : ça passe ! Waou ! Et je sors.

Zebloc : Utilises-tu les mêmes méthodes que Julien Nadiras?

Antoine : Non, je fais 16 mouv’ alors que Juju en fait 15 (ou 14 ?). Je mets le talon plus bas au premier crux (le mouv’ est plus physique mais moins aléatoire). Au deuxième crux, j’ai changé de méthode : je monte le talon gauche très haut en souplesse pendant que les bras compressent sévère.

Zebloc : As-tu des références pour pouvoir donner un avis sur la cotation? Quels sont tes blocs les plus durs jusque là?

Antoine : J’ai une seul certitude : ce bloc est d’une rare violence physique (ça c’est Meschia).
Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans les blocs de ce niveau (c’est même le seul bloc vraiment dur que j’ai essayé). 8c+, je ne sais pas. Peut-être 8c.
Mais c’est sans importance, le bloc est beau, il me convient parfaitement.
Mes blocs les plus durs jusque là ? Total éclipse (8a+, Autre Toît), Mad Max (8a+/8b), Batman (8a+ que j’ai ouvert à Albaracin) et Leonardo assis.

Antoine Vandeputte dans "Si c'est un homme', son premier 8a (Photo col. Vandeputte)

Antoine Vandeputte dans « Si c’est un homme’, son premier 8a
(Photo col. Vandeputte)

Zebloc : Site de bloc préféré?

Antoine : Meschia, quelle question ? (c’est celui qui bourrine le plus).

Zebloc : Secteur de Bleau préféré ?

Antoine : L’Autre toît (j’ai une légère affection pour les toîts).

Zebloc : Donne nous tes 5 blocs préférés (pas que des difficiles hein) à Bleau….

Antoine : Total eclipse en premier, sans hésiter, Coup de lune, Irreversible, Tristesse et Magic Circus meme si je ne l’ai pas fait ; et plein d’autres encore… Et un facile mais classique (taillé malheureusement) : le toît du Cul de Chien.

Zebloc : Quels sont tes projets à Bleau en ce moment (sauf si c’est top secret)?

Antoine : J’en ai 3 : Gecko, l’Insoutenable légèreté de l’être et un top secret que je ne dévoilerai pas sinon on va me péter les prises… y a des types chelou à Bleau…

Zebloc : Quel est le bloqueur qui t’impressionne le plus en ce moment?

Antoine : Chris Sharma et Juju pour sa force inégalable au bras de fer.

Zebloc : Penses-tu que le 8c bloc va se généraliser dans la forêt?

Antoine : Oui car j’ai mon permis en juillet ! lol
Non, sérieusement, je pense que les cotations à Bleau c’est quelque chose (plus de grimpeurs, donc plus de répétiteurs = des cotations qui se tassent).

Sin Porro (7c+) à Albarracin, ouvert par Antoine (Photo Julien Nadiras)

Sin Porro (7c+) à Albarracin, ouvert par Antoine
(Photo Julien Nadiras)

Zebloc : Pratique-tu d’autres sports?

Antoine : Parfois du judo et aussi des fois de la falaise, enfin, très rarement…

Zebloc : As-tu des passions extra-sportives?

Antoine : J’ai adoré le babifoot plus jeune (pourquoi ?) et j’aime bien faire des dalles. lol

Zebloc : Ta blague préférée du moment?

Antoine : Les blagues de Fabien Marchant

Zebloc : Autre chose?

Antoine : Merci Juju, Mauro et les locaux de Meschia… Merci aussi à Five-Ten.

Antoine Vandeputte tombe parfois (Photo Julien Nadiras)

Antoine Vandeputte tombe parfois (Photo Julien Nadiras)

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Kasagi

1 février 2012 - 0 - Spots étrangers

Bloc au Pays du Soleil Levant

Devant me rendre au Japon pour le boulot, je décide de profiter du voyage pour prendre quelques jours de congés sur place pour visiter et, pourquoi pas, grimpouiller un peu.

Un coup d’œil à la carte : la ville où je me rends, Nara, est un peu loin des régions montagneuses ou même de Tokyo et des sites classiques (…). En plus, pas facile de lire le japonais sur internet… Il y a quelques sites anglophones qui parlent du bloc au Japon. Le mieux est Thousand Cranes qui propose pas mal d’info générales mais aussi particulières sur quelques sites… mais pas dans le coin où je me rends. Mais je tombe sur un album photos de Boulderraush et là, je vois qu’à côté de Nara, il y a Kasagi et ce bloc :

Oyayuubi Kun (~7b)

Oyayuubi Kun (~7b)

C’est décidé, c’est là que j’irai. Un autre petit coup d’internet et je commande le topo qui contient les infos de Kasagi. Il est en japonais mais les infos principales (accés, cotations…) sont compréhensibles.

Un topo du Soleil Levant

Un topo du Soleil Levant

Me voilà donc au Japon. Outre le fait de débouler dans un pays où je ne sais même pas lire, je suis surpris par la gentillesse et l’accueil des gens dès mon arrivée. Je crois que les commerçants français et autres devraient venir faire quelques stages de savoir-vivre ici. Enfin, là n’est pas le sujet….

Depuis Nara, qui est au passage une ancienne capitale avec des monuments tout simplement magnifiques, et qui est à côté de Kyoto et Osaka, je me rends donc à Kasagi en moins d’une heure de train. Le spot est le long d’une rivière à côté d’un sympathique petit village dans une région très vallonnée et verte. Le rocher est du granite à gros grains polis : des fois çà broute et des fois non. Sur place, comme c’est dimanche, je rencontre 4 ou 5 groupes de grimpeurs dont très peu parlent anglais. Après un échauffement rapide, je me rends vers LE bloc du spot (« Oyayuubi Kun » voir la photo ci-dessus ). Et là je retrouve tous les grimpeurs de la journée, chacun y allant de son essai pendant que les « Gamba » (traductions : allez, venga, c’mon…) fusent et sont succédés par des « Nice » lorsque l’essai est réussi. Puis l’un des grimpeurs se propose très gentiment de me montrer les blocs du spot et c’est partie pour la tournée du patron. Des dalles, des rétas, des dévers… La panoplie est complète dans ce petit spot.

Unagi

Unagi

Nous terminons avec la nuit et l’un des grimpeurs qui habite Nara me propose de me ramener. Il a une énorme Toyota à l’intérieur blanc immaculé mais il ne parle vraiment pas beaucoup anglais. Du coup, il me passe un DVD de Dosage 3.

Dernier bloc nocturne

Dernier bloc nocturne

Dosage 3 sur l'écran de la toyota!

Dosage 3 sur l’écran de la toyota!

Au milieu de la semaine suivante, une soirée se libère. J’avais repéré l’adresse d’un mur sur internet avant de partir. Un coup de train et hop, me voilà à YAMATOKORIYAMA . Et là, je retrouve mes désormais potes de Kasagi. Et c’est parti : les blocs, les éliminantes, les chantiers…. Je suis même convié à laisser ma trace. Je repars donc en laissant une ouverture-chantier…

Le bloc de Yamotokoriyama

Le bloc de Yamotokoriyama

 

Et vous devinerez jamais, ils m’ont encore raccompagné à l’hôtel en voiture alors que çà leur faisait faire un bon détour…

Voilà donc un pays sympathique avec des gens sympathiques. Si vous y allez, n’hésitez pas à aller bloquer dans le plus proche spot que vous trouverez : il y a toujours du monde et le bloc est bien à la mode au Pays du Soleil Levant….

Quelques conseils :

Les cotations :

vous trouverez une échelle de correspondances sur Thousand Cranes

Internet :

beaucoup de sites japonais sont en… japonais, assez peu de grimpeurs (et de japonais en général) parlant anglais. Une technique consiste, une fois qu’on a identifié des mots clés ou des noms de spots, à aller sur un traducteur automatique, à traduire ces mots en japonais, à faire une recherche avec ces mots et à traduire les pages issues de la recherche. Pour cela, j’ai utilisé Google Translate qui permet de traduire des phrases ou des pages entières de l’anglais au japonais et vice-versa.

Les transports :

le Japon est doté d’un formidable réseau de trains et de bus. C’est très pratique et les noms des stations sont indiqués à la fois en caractères japonais et occidentaux. Il est possible de louer une voiture mais les japonais roulent à gauche, les panneaux sont en général en caractères japonais et il faut faire traduire son permis (lorsqu’on est français en tout cas). En plus, c’est bien mons sympa que les transports en communs…

L’hébergement :

je n’ai pas testé les hôtels capsule ni les minchukus (pensions de famille) mais je vous conseille les Ryokans. Ce sont des sortes d’hôtels (qui peuvent être de très modestes à très luxueux) avec chambre japonaise (tatamis, futon et meubles bas) et bains communs (hommes/femmes séparés tout de même!) très relaxants après une séance de grimpe ou une journée de visite.

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LRC

1 février 2012 - 0 - United States

Ah le grès du Sud américain. Après HP40 en Alabama, ZeBloc vous emmène en visite à LRC (Little Rock City, aussi appelé Stone Fort) dans le Tennessee, état voisin du précédent.
L’originalité du spot est qu’il se trouve sur un terrain de golf et que les propriétaires ont bien voulu ouvrir leur terrain aux grimpeurs.

Vue du Club House sur le trou 18 et les blocs à gauche

Vue du Club House sur le trou 18 et les blocs à gauche

Depuis 2010, il n’y a plus besoin de s’inscrire en avance pour grimper, mais il y a quand même des règles à respecter et l’entrée à payer. Tout est expliqué à cette adresse et il est obligatoire de respecter cette procédure, sinon le site pourraite être fermé aux grimpeurs !

Les règles de LRC affichées à l'entrée

Les règles de LRC affichées à l'entrée

Il n’y a donc plus de problème d’inscription comme cela était le cas auparavant et qui pouvait vous obliger à vous lever à 5h du mat’, surtout lors de certains week-ends d’automne, lorsqu’une foule de locaux veut préparer l’étape du Triple Crown qui a lieu ici. Je m’étais ainsi vu m’inscrire trop tard à 6h du mat’ un samedi de novembre!

Echauffement au secteur Corridors

Echauffement au secteur Corridors

Après un détour par l’ambiance feutrée du club house pour s’identifier et louer un crashpad (pour 5$€, un grand Misty Mountains qu’il faujt ramener à 17h), on rencontre les premiers blocs tout de suite. Les passages sont soit sur un bas de falaise qui borde le vallon où se situe le parcours de golf, soit sur des blocs tombés de la falaise. L’escalade m’a un peu rappelé La Capelle : grès à grain moyen et disposition de certains secteurs en labyrinthe.

Rencontre fortuite entre des pads et un caddy...

Rencontre fortuite entre des pads et un caddy...

Les passages sont de tous niveaux, pas très raides en général. Les préhensions sont variées et les rétas parfois teigneux. Ici, on fait un peu moins l’anguille qu’à HP40 et on serre un peu plus de règles.

Au niveau des blocs collectors, mention spéciale au mur splendide de Deception (V7) et à son voisin The Shield (V12) défloré par notre Tonio national. Mais il y a bien d’autres lignes qui valent de la peau !

Dommage, j'aurais bien grimpé au dessus du green mais c'est interdit!

Dommage, j'aurais bien grimpé au dessus du green mais c'est interdit!

Au niveau des infos, on en glanera plein en tapant « LRC bouldering » ou « Stone Fort bouldering » sur Google ou autre.

Deception (V7 ou 7a+) : collector de chez collector

Deception (V7 ou 7a+) : collector de chez collector

Pour ce qui est du topo, il en existe un qui a été fait à l’occasion du Triple Crown. Mais pour une raison qui m’est complètement obscure, ils ne souhaitent pas le mettre en ligne. Mais un petit tour sur le forum de seclimbers.org vous permettra de qu émander le dit topo qui vous sera envoyé par mail. En tout cas pour moi çà a marché….

Et depuis 2010, un topo, un beau, un vrai est disponible chez Greener Grass Publishing.

Bedwetters (V10) : une base de LRC...

Bedwetters (V10) : une base de LRC...

A signaler, au niveau logement, la mise en service au printemps 2011, d’un hôtel nommé« The Crashpad » dans la ville voisine de Chattanooga et dont le but sera d’héberger des grimpeurs à moindre coût tout en créant une saine émulation. Une idée originale qui mérite d’être testée en tout cas!

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Rocklands FAQs

1 février 2012 - 0 - Spots étrangers

Janvier 2012

Rocklands, rien que le nom fait rêver les grimpeurs. Mais organiser un trip en Afrique du Sud suppose un minimum d’organisation préalable. J’ai donc essayé de répondre à la plupart des questions que vous pourriez vous poser.

C’est quoi Rocklands ?

Là, vous vous êtes perdus et vous n’avez pas fait exprès de venir sur ZeBloc, ou alors vous n’avez rien lu ni entendu sur le bloc depuis 15 ans…
Si un spot mérite le nom de spot planétaire, c’est bien Rocklands ! Du grès collector, tans par les préhensions que les couleurs et les formes. Des blocs semés de part et d’autre d’une montagne, proche de la Cote Ouest de l’Afrique du Sud, non loin de Cape Town, l’une des plus belles villes du monde, baignée par 2 océans et entourée de montagnes.

Vue depuis le col vers les secteurs de Roadside

Vue depuis le col vers les secteurs de Roadside

Quand partir ?

La période idéale est l’été (de juin à août). Eh oui, car en Afrique du Sud, c’est l’hiver ! On peut tout de même grimper en dehors de cette période. Mais, en septembre par exemple, il peut faire 35°C certains jours et il faut donc se lever tôt et/ou se coucher tard et parfois grimper à la frontale.

Roadside de nuit : Caroline

Roadside de nuit : Caroline

Comment partir ?

Depuis l’Europe, le plus simple est l’avion ;o) Pas mal de compagnies desservent Le Cap (Cape Town), dont KLM. Au niveau des tarifs, çà dépend du vent, mais le billet vaut en général autour de 700€.

Dois-je obtenir un visa ?

Pour les français, pas besoin de visa si vous restez moins de 3 mois. Un passeport est tout de même obligatoire. Plus d’infos, y compris la liste des pays exemptés de visa, sursouthafrica.info.

Peut-on embarquer son crash-pad favori ?

En général, on n’a droit qu’à un seul bagage en soute à moins de payer un supplément qui peut être excessivement cher ! L’escalade (et le bloc en particulier) n’est pas un sport « reconnu » par les compagnies aériennes qui reconnaissent le golf, le ski etc… J’ai ouï dire que certains avaient bourré un sac de golf d’affaires afin de le passer en supplément gratuit du crashpad qui, pour le coup, devenait bagage principal.
Attention également aux dimensions du crashpad. La taille maximale qui passe dans les « poches » Air France est, par expérience, celle du WRAP. Je dis çà mais je dis rien hein…

Peut-on louer un crashpad sur place ?

De Pakhuys (voir plus loin sur les hébergements) propose, à 10 Rand la journée (soir 1€ environ !), de louer des crashpads usagés, abandonnés sur place par les grimpeurs. Le coût est très bas mais la qualité des crashpads est souvent très moyenne : mousses affaissées, sangles hors d’usage etc… Difficile de compter sur ce type de location pour un pad principal mais cela peut fortement dépanner en supplément d’un pad principal.
Sinon, City Rock (salle d’escalade de Cape Town) propose à la location de bons crashpads pour 100 Rands la journée (soit 10€ environ). Cela peut paraître beaucoup sur une longue période mais çà se calcule.

Faut-il une voiture ?

Rocklands est à presque 3 heures de Cape Town. Il est toujours possible de trouver un covoiturage (via le forum de Climb ZA par exemple) pour se faire emmener sur place. Mais le spot est étendu, le village pour les courses est éloigné… Bref, il faut une voiture.
Si vous avez les moyens, que voua aimez faire le cake, et que vous voulez monter tous les jours à Sassies (voir les secteurs plus loin, et notre tentative de monter à Sassies sans 4×4 à la fin de la vidéo), un 4×4 vous sera peut-être utile. Mais cela ne vous servira à rien pour l’immense majorité des secteurs. Et puis, franchement, la montée à Sassies à pied, c’est sympa.
Au niveau des loueurs, on conseille les loueurs internationaux (AVIS, HERTZ et consorts) plutôt que les petits loueurs locaux. Mais il est possible, en prenant quelques risques, de bien faire tomber les prix avec cette dernière solution.
Ah oui, au fait, on roule à gauche en AfSud et la plupart des voitures ont des boites automatiques !

Mon permis de conduire est-il valable en AfSud ?

Eh bien non, il vous faut acquérir un permis international. Renseignez-vous auprès de votre préfecture.

Quelle est la monnaie locale ?

C’est le Rand. Le calcul est assez facile : 10 Rands = 1€ environ.

Comment vais-je me faire comprendre ?

Diverses langues sont parlées dans le pays. L’anglais vous pemettra de passer partout, même si certains accents sont un peu surprenants au début.

Ou puis-je loger ?

Plusieurs solutions dans le coin. Il est possible de camper ou de louer un gîte à De Pakhuys. L’avantage est d’être très proche (accès à pied) de plein de secteurs collectors. Les accès sont même indiqués par des panneaux !

A Pakhuys, difficile de se perdre

A Pakhuys, difficile de se perdre

Une alternative est de louer un cottage à Traveller’s rest. Plusieurs tailles, plusieurs localisations, une boutique et un restaurant à votre disposition, ainsi qu’une patronne très sympa. Le tout, pour des sommes très modérées. L’inconvénient est d’être un peu plus éloigné de ClanWilliam (la ville la plus proche) et de la plupart des secteurs (il vous faudra prendre la voiture pour grimper, à moins de louer un des cottages en dessous du secteur Sassies).

Notre cottage à Traveller's Rest

Notre cottage à Traveller’s Rest

Lors de notre passage en septembre 2011, le Campground était en travaux. Si l’endroit re-ouvre, çà peut être un très bon plan du fait de l’emplacement.

Où puis-je me ravitailler, manger, boire ?

La ville la plus proche est ClanWilliam. On y trouve de tout : restaurants, station service, supermarché, pharmacie etc…

Il faut payer pour grimper ?

Il faut en effet prendre un pass pour la plupart des secteurs. Renseignements à l’office de tourisme de Rocklands (pas loin de la belle église blanche sur la rue principale).
Pour De Pakhuys, ceux qui logent sur place peuvent grimper gratuitement alors que les autres devront s’acquitter de 40 Rands par jour de grimpe.

Le rocher est-il bon ?

Alors là, il s’agit de l’un des grès les plus intéressants de la planète. Très sculpté, coloré et farci de réglettes. Un avantage pour les uns, un inconvénient pour les autres, est que les sorties sont assez systématiquement rendues faciles par des champignons de formes diverses t variées.

le 7b collector de Minki

le 7b collector de Minki

Tous les secteurs valent-ils le coup ?

Ici comme ailleurs, certains secteurs sont fournis alors que d’autres le sont moins. Mais franchement, même si on n’a pas fait tous les secteurs du fait de notre temps limité, on n’en n’a pas visité un seul qui serait à jeter. Leur répartition, de part et d’autre d’un col et à diverses altitudes, fait que l’on peut pas mal jouer avec la météo et choisir le secteur le plus adapté à un moment donné.

Kiesl (7a) à De Pakhuys

Kiesl (7a) à De Pakhuys

On a beaucoup aimé l’isolement et quelques lignes marquantes de Sassies, le lever du jour à 8 days rain , les lignes classiques et la densité de Roadside, l’approche de Riverside, l’originalité de quelques lignes de Tea Garden, le côté pratique de Campground…

Sassies : un secteur collector et tranquille!

Sassies : un secteur collector et tranquille!

Y’a un topo ?

Oui, un topo existe, et quel topo ! Sans conteste l’un des meilleurs topos de blocs (pour l’un des meilleurs spots du monde, çà tombe bien). Il s’agit de Rocklands Bouldering par Scott Noy, que l’on peut commander par exemple chez Grimpisme.

Le coin est plein de bestioles méchantes non ?

Alors franchement, on aurait aimé en voir plus. Pourtant, on était sur place fin septembre, à un moment où il commence à faire 35°C en pleine journée. On a vu un serpent de loin traverser la route, deux fois des babouins de loin, et des springboks dans les phares de la voiture un soir en rentrant. Ce n’est pas faute d’avoir bartassé, comme lors de notre première montée à Sassies.

L’Afrique du Sud çà craint ?

On entend de terribles histoires sur le pays. Comme ailleurs, et certainement plus qu’ailleurs, il faut éviter certains quartiers des villes. Vers Rocklands, franchement, on a ressenti une ambiance plutôt sympa. Bien entendu, les stigmates de l’apartheid sont encore présents : on sait qui attend le taxi brousse et qui roule en gros 4×4. A Cape Town également, on ne s’est jamais senti mal à l’aise. Mais bon, on a peut-être eu de la chance…

Des bouquins à conseiller ?

Le pays a une histoire très complexe et, franchement, la parcourir peut aider à comprendre un peu la situation actuelle. On m’avait conseillé « Dinosaurs, Diamonds and Democracy: A Short, Short History of South Africa ». C’est un petit bouquin qui se lit vite et qui donne envie d’approfondir.
Au niveau littérature, les auteurs sud africains, noirs ou blancs, sont nombreux et ont souvent été reconnus par la communauté internationale. Parmi les plus connus, on peut citer JM Coetzee, André Brink, N Gordimer… En ce qui me concerne, et après en avoir lu un nombre très restreint j’en conviens, j’ai bien aimé « Une saison blanche et sèche « (A Brink) et « Disgrâce » (JM Coetzee).

Et à part grimper ?

L’Afrique du Sud est un grand pays au relief varié et baigné par deux océans, à l’histoire ancienne et complexe. L’activité la plus connue est la visite des grands parcs animaliers, dont le Kruger. Malheureusement, Rocklands est très très loin de Kruger (plus de 20 h de voiture certainement) et les parcs à portée de Rocklands font un peu zoo. Mais Cape Town et la région environnante (dont le Cap de Bonne Espérance) sont vraiment une superbe découverte. Il y a, pour les mordus, plein de secteurs de bloc dans le coin mais on n’a pas eu le temps de les visiter.

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Rocklands FAQs

1 février 2012 - Laisser un commentaire - News ZeBloc

Sassies : un secteur collector et tranquille!

Vous voulez partir à Rocklands l’été prochain et vous ne savez pas par où commencer vos démarches? ZeBloc essaie de vous y aider via les Rocklands FAQs (Frequently Asked Questions).

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Kairn a 10 ans!

1 février 2012 - Laisser un commentaire - News ZeBloc

Logo de Kairn.com

Ah, moi je suis content que kairn soit enfin positif!
kairn est sans conteste le média grimpe de référence sur le web francophone.
Merci donc, au nom de kairn qui les a oubliés, à tous les blogs bénévoles qui fournissent sans le vouloir la grande majorité des news de kairn en se faisant même parfois court-circuiter…
ZeBloc est content également d’avoir fait partie de la soit-disant communauté de blogs qui a fait connaitre kairn à ses débuts et qui a bien vite été dissoute dès que ce dernier a commencé à prendre de l’ampleur…
(Logo de courtoisie de Kairn, comme ils disent ;o)

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Citation au hasard

Rémy a consacré à cet enchainement 8 journées réparties sur deux semaines en mai et 4 jours consécutifs jusqu’à aujourd’hui pour profiter des conditions pour l’intégrale, ainsi que beaucoup de travail intrinsèque associé

— Kairn

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