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Climbing Attitude

1 février 2008 - 1 - Interviews

La Climbing Attitude est une initiative née début avril 2007.
Comme j’avais un peu de mal à me faire une idée sur le bien-fondé de l’affaire et les éventuelles arrières-pensées des créateurs, je me suis dit qu’une petite interview m’aiderait, et aiderait peut-être les lecteurs de ZeBloc à comprendre le pourquoi du comment.

Qui est à l’origine de cette initiative? Est-ce vraiment un plus par rapport aux appels à la bonne conduite des grimpeurs que l’on trouve ici et là (voir le guide ZeBloc pour les grimpeurs de bloc ou encore le Pacte Momologique de Moctarwalid)? Est-ce un rejeton de l’Access Fund? D’aucun se demandent aussi si ce n’est pas une réaction « écologique » afin de contrer les idées des autres (par exemple ceux qui recyclent les cordes en cintres…)! Bref, la Climbing Attitude ne fait pas l’unanimité dans le monde de la grimpe.

Alors voilà, je balance un mail et, première surprise, c’est le service commercial de chez BEAL qui me répond. Pour une association à but écologico non lucratif de défence des grimpeurs, çà me semble mal engagé.

Mais, seconde surprise, malgré certaines questions un peu polémiques, j’obtiens rapidement des réponses, même si toutes sont loin de me convaincre. Voilà, je vous livre l’interview, et je vous rappelle qu’une discussion est engagée sur le forum de ZeBloc.

Zebloc : Pouvez-vous en quelques mots expliquer le fonctionnement et le but de la Climbing Attitude?

Beal : Climbing Attitude est avant tout une prise de conscience (point de départ de toute évolution positive) face aux risques de restrictions voir d’interdictions que courent certains sites d’escalade.

« Victime » de son succès, pour continuer à se développer durablement et librement, l’escalade et les grimpeurs doivent avoir à l’esprit un certain nombre de règles de bonne conduite. Des règles basiques, et connues de tous , appliquées par la plupart , certes, mais qu’il faut parfois rappeler… surtout quand elles ne sont pas appliquées spontanément.

Climbing Attitude s’exprime via un site internet, dont l’objectif est d’informer des problèmes et de proposer des solutions. Il s’agit d’un lieu, où, une fois inscrit en tant que sentinelle, l’on pourra informer la communauté de la vie d’un ou plusieurs sites dont on voudra bien être l’observateur (en accord avec le local). Ce site doit aussi permettre de lancer et soutenir des initiatives, telles que les clean up days, les campagnes de sensibilisations et autre (le conventionnement, l’équipement, …) .

Zebloc : Justement, au sujet des sentinelles. Comment pouvez-vous assurer leur légitimité? Allez-vous les « auditer » ou enquêter sur leurs aptitudes?

Beal :Nous comptons sur la bonne volonté, et l’honnêteté de chacun pour la « surveillance » des sites. L’idée n’est pas de contrôler mais simplement d’avoir un œil sur chaque site pour faire part de la vie et des soucis éventuels de ce dernier. De ce fait, nous n’avons pas de travail d’audit à effectuer en amont, dont nous n’avons d’ailleurs ni la légitimité, ni la volonté !

Zebloc : Quelles vont être les actions supplémentaires à celles affichées sur le site de la Climbing Atitude?
En même temps, Climbing Attitude va soutenir des actions concrètes sur le terrain.

Beal :Climbing Attitude offre un espace d’expression, supplémentaire, sur le net pour des projets, des idées. Mais Climbing Attitude va aussi soutenir sur le terrain les clean up days, les campagnes de sensibilisation et de mobilisation…

Climbing Attitude va faire de son mieux (financièrement et humainement) pour aider quiconque voudra œuvrer dans le sens d’une pratique de l’escalade durable. C’est pourquoi nous en appelons au soutien et à l’implication des grimpeurs, des professionnels de tous horizons, pour que cette action en soit pas qu’une douce utopie, mais prenne vie au travers d’actions concrètes, récurrentes et durables !

Zebloc : J’avoue avoir été un peu surpris, en essayant de contacter la Climbing Attitude par mail, de tomber sur le site de BEAL!!! Comment se fait-ce?

Beal :En effet, Climbing Attitude est une initiative Beal , comme c’est expliqué sur le site. Et nous avons, dans un premier temps, utilisé les outils que nous avions à notre disposition pour lancer ce projet (d’où l’adresse mail de beal-planet.com ).

Il faut rappeler qu’en 2000 et 2001, l ‘entreprise Beal avait lancé une campagne de Clean Up Days, en soutenant le premier du genre à Ailfroide, et en initiant deux autres dans les Calanques et à Fontainebleau. Depuis, elle s’est affichée aux côtés de l’association Spider Can pour le nettoyage de Canyon , du CMEL (Compagnie des Moniteurs d’Escalade du Littoral) pour le nettoyage de sites autour de La Ciotat, ou encore lors du clean up day de Céüse en partenariat avec la FFME. Beal a toujours cherché à développer l’escalade, et surtout de manière à respecter le milieu naturel !

Climbing Attitude va continuer dans cet esprit !

Beal est dans ce projet, l’initiateur. Sa structure et sa notoriété ont permis un soutien financier et humain du projet (création du site, stickers, badges, communication…). Mais nous espérons que les grimpeurs vont s’approprier l’action et faire vivre eux-mêmes cette dernière. Climbing Attitude est une action pour les grimpeurs mise en mouvement par des grimpeurs !

La création d’une structure « Climbing Attitude » indépendante et autonome (statut à définir précisément) est en cours. Climbing Attitude existe pour et par les grimpeurs et, plus globalement, les acteurs de l’escalade, en aucun cas cette entité n’a pour objectif de servir directement les intérêts d’une entreprise privée.

Si Beal peut être un incubateur d’une démarche globale ayant pour seul objectif la pérennisation d’une pratique durable, alors il est de sa responsabilité de le faire.

Zebloc : Annoncé comme un « une Grande Première Mondiale » sur le site de Béal, la Climbing Attitude ne me semble être qu’une « copie » de l’Access Fund. Je ne dis pas que c’est pas bien de copier l’Access Fund, je pense juste que le terme ‘Grande première mondiale’ ne ma parait pas vraiment adapté… Qu’en pensez-vous?

Beal :Vous avez raison, nous nous sommes, semble-t-il, empressés. Mais il faut dire que les grimpeurs qui travaillent avec Beal s’en sont tellement occupés, et étaient tellement enthousiastes que les mots ont peut-être dépassés la pensée…

Cependant, nous ne voulons surtout pas minorer les actions déjà présentes sur le terrain (Access Fund, Cleanupdays.com , la charte de moctarwalid.com…), mais simplement ajouter une force active dans ce combat pour l’escalade durable ! Force qui viendra soutenir l’action de nos homologues associatifs.

Zebloc : Peut-on envisager que la Climbing Attitude tente d’aider au rachat de spots comme cela est le cas avec l’Access Fund par exemple?

Beal :Ce n’est pas envisagé. Il faut des moyens colossaux pour pouvoir faire ce genre d’opération, et notre initiative n’en est pas capable financièrement.

D’autant plus que le but de Climbing Attitude n’est pas de contrôler les sites, mais bien des veiller simplement au fait qu’ils soient respectés.

Zebloc : En regardant la liste des ‘membres d’honneur’ , on se rend vite compte que, outre le fait qu’ils soient tous du team BEAL, il y a un certain nombre de recordmen de production annuelle de C02 du fait de leurs voyages nombreux et lointains. Croyez-vous que le fait que vos stickers soient en fécule de pomme de terre compense les émissions de gaz à effet de serre de vos membres d’honneur? J’ai un peu de mal à voir la logique de votre démarche.

Beal :Tout d’abords, il faut recentrer l’action de Climbing Attitude. Même si nous ne sommes pas pour le rejet de CO2 dans la nature et que nous sommes sensible à ce problème, l’objectif de Climbing Attitude se concentre sur le respect des sites d’escalade! D’autant plus, que d’autres acteurs sont déjà engagés sur ce terrain là : MontainWilderness et son concours « changer d’approche ». Ainsi, Climbing Attitude n’a de légitimité que sur le respect des sites d’escalade. Bien sur, nous souhaiterions aller plus loin concernant le respect de l’environnement mais le sujet est très vaste et ne peut être traité dans sa globalité par Climbing Attitude.

Il nous est apparu fondamental de bien définir les objectifs de Climbing Attitude pour pouvoir apporter des solutions concrètes et ne pas se perdre dans des idées et des débats trop larges.

Concernant les membres d’honneurs de Climbing Attitude, il est indéniable qu’ils voyagent, qu’ils émettent du CO2, comme tout individu qui respire et qui vie dans une société mécanisé. Nous avons choisi de mettre en membre d’honneur les grimpeurs du World Team Beal, internationalement reconnus qui vont nous permettre de toucher un maximum de personnes, de sensibiliser un maximum de grimpeurs.

Bien entendu, la liste des membres d’honneurs n’est pas exhaustive, et quelques soit l’origine des acteurs du milieu de l’escalade, nous sommes prêt à les y accueillir s’ils souhaitent s’engager dans cette action et profiter de leur notoriété pour aider Climbing Attitude à rendre l’escalade durable !

Zebloc : Quelle est la position de la Climbing Attitude par rapport à la FFME? Par exemple, lorsqu’il y aura des problèmes sur un site, qui va intervenir et quand? Y-at’il eu des discussions avec la FFME?

Beal :Si vous vous rendez sur la page des partenaires, vous pourrez constater que la FFME est partenaire de Climbing Attitude. Nos deux actions sur le terrain et sur internet vont se compléter et se s’entrecouper, comme cela l’est très souvent (pour des clean up days ou tout autre action). Vous pouvez d’ailleurs vous rendre sur le site de la FFME qui communique très clairement son positionnement et son engagement avec Climbing Attitude.

Zebloc : Croyez-vous que « les grimpeurs qui passent directement des salles d’escalade aux falaises, sans bien identifier que l’on passe d’un monde à un autre » (c’est une phrase extraite de la première page du site de la Climbing Attitude), soient les seuls à l’origine des problèmes observés sur les sites? N’est-ce pas tout simplement la surfréquentation de certains sites? Les grimpeurs « dits de falaise », puisque vous semblez les distinguer des grimpeurs « de mur », sont-ils exempts de tout reproche?

Beal :Il est évident, et c’est ce que nous mettons en avant dans le site, que c’est le développement exponentiel de l’escalade et la sur fréquentation des sites qui en découle, qui est à l’origine de ces problèmes. Partant de là, l’idée n’est pas de reprocher quelques dérives et dérapages connus (problèmes de parking, détritus,…), ni même de stigmatiser une pratique ou une autre, mais bien de sensibiliser sur les conséquences de ces dérives et de mettre en oeuvre les actions pour y remédier. D’où qu’ils viennent, quelque soit leur pratique, il est important que tous les grimpeurs se sentent concernés – c’est LE gage de la pérennisation de la pratique et le moyen d’une démocratisation responsable. C’est le sens de Climbing Attitude.

Climbing Attitude est là avant tout pour exposer les problèmes et y trouver des solutions. Nous attendons beaucoup de la mobilisation de la communauté des grimpeurs, pour que ces derniers prennent la relève et fassent vivre cette action. Climbing Attitude, ce n’est pas une façon de voir l’escalade, c’est une manière de vivre l’escalade et la nature.

Zebloc : Mais croyez-vous que ce soit un bon départ pour la Climbing Attitude que de stigmatiser les grimpeurs issus des murs urbains? Car c’est bien ce qui est fait sur la page d’accueil de la Climbing Attitude comme sur le dernier Escalade Mag. La plage de Buoux était un dépottoir bien avant que les murs se démocratisent!

Beal :Il n’a jamais été question de stigmatiser une quelconque façon de pratiquer l’escalade, comme nous l’avons dit dans notre première réponse.

Patrick Edlinger veut sûrement, simplement, sensibiliser la nouvelle génération de grimpeurs à des problèmes qui ont toujours existé, mais qui se sont accrus avec le développement de l’escalade.

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Kevin Lopata

1 février 2008 - 0 - Interviews

Kevin Lopata est l’un des tous meilleurs bleausards du moment, avec des répètitions de blocs durs bien sûr (Satan Y Helvete ou Ubik Assis, tous les deux 8b), mais aussi des ouvertures marquantes dans le 8° degré (La Force du destin 8b+ ou Délire Onirique 8a+)…. C’est aussi un musicien professionnel!

Allons à sa rencontre… Vous pouvez aussi aller voir la vidéo de deux de ses derniers blocs…

Kevin dans le Fil de Damassé, 7c+
Kevin dans le Fil de Damassé, 7c+

Zebloc : Qui es-tu? D’où viens-tu? Que fais-tu?

Kevin : J’ai eu 23 ans en octobre 2005. Je suis contrebassiste à l’Orchestre National de Lille depuis 2 ans et demi, et grimpeur dans mon temps libre depuis une dizaine d’années.

Zebloc : Il doit falloir de la peau pour la contrebasse! La grimpe à haut niveau et la musique sont-elles compatiblest?

Kevin : De la peau, il en faut, et pas qu’un peu pour jouer de la contrebasse. Et effectivement, après une séance d’escalade, quelle que soit sa durée, je ne peux pratiquer mon instrument. Mes paluches aux bouts rougissants me le font vite sentir. De plus, les doigts se fatiguent et ont besoin de repos après une séance. Je vais tout droit à la tendinite si je ne respecte pas quelques règles d’hygiène.
Par contre, je peux jouer autant que je veux avant une séance de grimpe. L’effort est très différent : en contrebasse, c’est l’agilité et la souplesse combinées à la tonicité et à la force de pression entre le pouce et les autres doigts.
En escalade c’est l’effort de résistance à l’ouverture de la main pour ne pas lacher la prise. Je m’apperçois avec le temps que l’un est bénéfique à l’autre et vice-versa. J’ai énormément de force dans les doigts en escalade et je crois savoir d’où çà vient. Et pour la contrebasse, mon appui des doigts me donne un son clair et une précision redoutable.
Enfin, l’engagement physique dans les duex disciplines relève d’un esprit commun, ainsi que la gestion du stress, ou bien l’écoute de ses sensations. Tout çà se fait naturellement.
Mais surtout, je ne mélange pas les deux! Quand je grimpe je grimpe et quand je travaille je travaille. Il faut tout simplement ne pas perdre le feeling.

Zebloc : Penses-tu que ta grande taille t’avantage systématiquement dans les blocs ?

Kevin : Il me semble qu’il n’y a pas plus de grands que de petits gabarits dans l’extrême niveau. Si les grands sont si avantagés, pourquoi les meilleurs mondiaux ne mesurent-ils pas tous 1m90? Suivant l’inclinaison du rocher, les uns et les autres sont plus ou moins avantagés : plus çà déverse, plus il faut gainer pour éviter les balands, et plus c’est dur si t’es grand. Un petit optimisera ses blocages et son dynamisme alors qu’un grand optimisera son griffé et son gainage.
Il faut développer ses points forts et faire avec ses points faibles : rien ne remplace un bon feeling.

Kevin dans Délire Onirique, 8a+
Kevin dans Délire Onirique, 8a+

Zebloc : Comment t’entraînes-tu? Pratiques-tu d’autres sports?

Kevin : Je m’entraîne en grimpant, 2 séances par semaine, et 3 si je ne travaille pas. Jamais de musciu ni de pan Güllich, genre ramasse tes poulies à la petite cuillère! Je cours régulièrement pour la récup et le souffle. Je pratique aussi d’autres sports : le windsurf quand je descends dans le Sud et qu’il y a du vent, le ski (j’adore me mettre au taquet en hors-piste et envoyer des hélicos).

Zebloc : Quels sont les blocs qui t’ont le plus marqués?

Kevin : Les blocs qui m’ont marqué le plus sont en général ceux qui m’ont résisté longtemps : y avoir pensé parfois pendant des années sans forcément y croire au début et finir par les torcher rando… Car à Bleau, soit tu passes nickel et t’as l’impression que c’est du 2, soit tu rentres au bercail les mains vides. C’est vraiment l’investissement qui marque : tous les moyens physiques et intellectuels qu’on se donne pour y arriver sont parfois énormes.

Les 5 blocs au Rempart : Big Boss, Fourmis Rouges, Tristesse, Big Golden et Atrésie sont très représentatifs. Je me souviens, faisant mon premier 6a et 7a, être allé admirer ces blocs… et les essayer dans la foulée. C’était surréaliste pour moi : des blocs si hauts et si majeurs! Mon coeur battait à 200, même si j’avais du mal à décoller. J’ai très vite été à l’affût du moindre renseignement sur les méthodes, les gens qui les avaient enchaînés, les photos.. 3 ans et 30 séances après, ils sont tous tombés, presque d’un seul coup. Et là, çà y est, t’es dans le vif du sujet, pris dans l’engrenage.
Ensuite, plus tu acquiers de l’expérience, plus tu vas vite en besogne et les 30 séances se transforment en 3 jours et même parfois 3 essais.

Zebloc : As-tu encore beaucoup de projets à répéter ou à ouvrir?

Kevin : Des projets, j’en ai beaucoup, aussi bien en ouverture qu’en répétition. C’est pas çà qui manque et il y a encore une mutlitude de lignes majeures à découvrir.

Kevin dans la Force du Destin, 8b+
Kevin dans la Force du Destin, 8b+

Zebloc : Et la compét?

Kevin : La compét, je commence à y penser, surtout depuis qu’on me pose souvent la question. Ce que je ne veux pas, c’est me blesser. Et quand je serai prêt dans ma tête à pouvoir gérer le non-contrôle relatif à la compét, pourquoi pas : dans le feu de l’action, si tu commences à avoir mal à un doigt, genre dans le 2° bloc de la super finale, tu crois que tu vas dire « bon les gars çà va pour aujourd’hui, j’ai un peu mal aux doigts, j’arrête »? Tu vas bien sûr aller jusqu’au bout au risque de te faire une poulie ou autre chose encore.
Mon métier me demande que je prenne soin de moi, c’est pour çà que j’évite les compéts pour l’instant. En plus, je ne suis pas vraiment passioné par la résine!

Zebloc : Que penses-tu de l’avenir de Bleau quand on voit la surfréquentation du site?

Kevin : L’avenir à Bleau est parfois très inquiétant. J’ai l’impression que la majorité des gens, grimpeurs ou promeneurs, sont dénués de toute sensibilité et ne font preuve d’aucun respect envers la nature. Il est impensable pour moi de retrouver canettes de bière, sacs plastiques et bien d’autres choses éparpillées un peu partout. Il en va de même pour le rocher : dans tous les sites fréquentés, beaucoup de prises sont dans un piteux état, elles ont perdu tout leur grain. On ne peut rien contre l’érosion mais on peut limiter les dégats.
Si tout le monde brossait les prises efficacement, et surtout avec de l’eau en fin de séance, la vie de la forêt serait beaucoup moins menacée.
Et c’est un problème qui touche la planète entière, qui ne se limite pas à l’escalade!

Kevin dans la Force du Destin, 8b+
Kevin dans la Force du Destin, 8b+

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Jérôme Meyer

1 février 2008 - 0 - Interviews

Jérôme Meyer est avant tout connu pour sa redoutable efficacité en compéts de bloc : 2 coupes du monde remportées, 3 titres de champion de France, et un paquet de victoires glanées ici et là sur divers évènements internationaux… Mais Jérôme est aussi un fan d’extérieur, pour preuve sa participation dans le développement du site de Tralenta…. Allons faire plus ample connaissance…

Jérôme Meyer dans son pays...

Jérôme Meyer dans son pays...

Zebloc : Qui es-tu? D’où viens-tu? Que fais-tu? (comme çà c’est fait ;o))

Jérôme : Suis un jeune Savoyard pris de passion pour la montagne, enfin surtout à travers les activités qu’on peut y faire. Suis né en 1979 à Lons le Saunier (Jura) et j’ai débarqué à Chambéry vers 5 ans, à la faveur d’une mutation de mon père. Issu d’un milieu familial très porté sur les activités de montagne, je me suis retrouvé sur des skis à peu près au même age, sur des cailloux peu de temps après et globalement en montagne avant même de commencer à imprimer les souvenirs.

Dans la multitude de sports que l’on pratique avant l’adolescence, seule l’escalade m’a vraiment passionné. Je me suis inscrit au club de Chambéry en 1991 où j’ai pu profiter des murs artificiels pour progresser. La suite c’est quelques compétitions départementales, régionales qui m’ont menées jusqu’au circuit de coupe du monde.

Aujourd’hui j’ai 6 ans de coupe du monde derrière moi, quelques victoires et pas mal de plaisir. Je suis étudiant à l’E.M.Lyon ( anciennement Sup de Co Lyon) où je bénéficie d’aménagements. Ceci me permet de partager mon temps entre la grimpe et les choses plus sérieuses des études de commerce.

Zebloc : Que t’est-il arrivé à Firminy (ndlr : dernière étape de la coupe du monde 2005 où Jérôme est apparu fortement diminué)? Comment va ton doigt?

Jérôme : C’est marrant que tu poses cette question parce que j’ai à peu près tout lu et tout entendu sur ce qui m’est arrivé à cette compétition. Les fausses infos les plus courantes sont que je me suis blessé pendant les qualifs et que j’ai été disqualifié suite à mon shoot de sac à pof. Comme quoi pas mal de gens sont spécialistes du roman sans le savoir et doivent trouver ça plus facile que de demander à l’intéressé. Cela ne me concerne pas uniquement.

Bref, dans le vrai monde je me suis blessé exactement 11 jours avant la compétition en grimpant à la salle de chambéry. Il y a eu un beau claquement sur mon annulaire (en gros c’est celui qui est entre le majeur et le petit doigt). Si c’est une poulie elle n’est sûrement pas complètement morte parce qu’en 11 jours j’avais beaucoup moins mal et que je pouvais me servir du doigt pour la vie courante. A Firminy j’ai donc grimpé avec un strap énorme mais en gros cela revenait à grimper avec une main, et deux doigts de l’autre (index et majeur). Sur le 4ème bloc j’avais passé le pas dur et je me suis retrouvé sur une prise impossible à tenir avec le strap, si j’avais vraiment forcé je me serai terminé le doigt, car je sentais bien que cela me tirait pas mal. Je savais que je manquais ma finale sur ce bloc et du coup je me suis un peu énervé, et le sac à pof a tout pris.

Zebloc : On te connaît surtout au travers de tes résultats en compéts de bloc. Pourquoi cette activité te plait?

Jérôme : Il est clair que c’est ce point là qui m’assure aujourd’hui la légitimité de parler sur ton site, quelque part cela m’a toujours un peu gêné. Je ne peux pas dire que c’est la compétition qui me résume, pour moi c’est une des nombreuses manières de jouer à grimper. Ce qui me plaît dans cette activité, c’est la possibilité de se dépasser. Se dépasser en rocher c’est possible, mais ce n’est pas similaire en termes de plaisir. Quand tu grimpes sur du plastique tu le fais uniquement pour pousser au plus loin la difficulté, ou pour expérimenter. Le rocher c’est autre chose, c’est une ascension, qu’elle fasse trois mètres ou trois cent mètres. Au final la compétition c’est un environnement créé pour se dépasser, le fait qu’il y ait d’autres compétiteurs qui puissent te battre ajoute un peu de piquant. Il y a bien d’autres raisons moins importantes : logistiques, matérielles, fierté, amitiés, etc…car il faut bien un peu de tout pour pousser quelqu’un à tant d’effort.

Jérôme Meyer dans un bloc en 7c à Melloblocco 05

Jérôme Meyer dans un bloc en 7c à Melloblocco 05

Zebloc : Penses-tu qu’on pourrait améliorer le concept pour rendre plus populaires les compéts? Comment?

Jérôme : Je suis sûr qu’on pourrait faire mieux que ce qui existe. Avant tout il faut savoir que ce n’est pas facile de faire changer les mentalités, j’en sais quelque chose. En tant que représentant des athlètes à l’ICC (ndlr : International Council for Competition Climbing), je défends certaines orientations mais çà n’est pas toujours facile. La sphère privée est plus réceptive aux changements (culture d’entreprise oblige) mais plus versatile. Cela a mené à quelques belles réussites : Les contests type Freestone ou les « Freeclimb » que l’on a organisé avec Petzl sont l’exemple d’évènements populaires. Le dernier exemple en date, le Tout à bloc est un beau succès. Il me semble que c’est ce que l’on doit chercher à faire, mélanger les activités (contest, rassemblements, spectacles et concerts), rendre les qualifications accessibles à un maximum de monde et présenter les finales comme un spectacle.

D’un autre coté il faudrait de plus en plus de compétitions et pour ceci il faudrait trouver un moyen d’aider les organisations de bloc. En effet les compétitions de voies se font souvent sur des murs fixes et qui sont/seront amortis. Dans les compétitions de bloc il faut prévoir le mur et les services qui vont avec, cela pèse lourd dans un budget.

Zebloc : Serait-ce intéressant et faisable de les rapprocher de la pratique du bloc en extérieur?

Jérôme : Faisable oui, intéressant je ne sais pas. Je fais partie des gens qui dissocient les deux activités et je ne suis pas sûr de vouloir les confondre, car on y perdrait en richesse. Je suis favorable par contre à un rapprochement logistique, à faire cohabiter ces deux terrains de jeux sur un même évènement, et à pousser les jeunes aux performances extérieures comme aux performances sur plastique.

Zebloc : Penses-tu que le terme coupe du monde soit adapté lorsqu’on voit que si on enlève français et russes, il n’y a plus personne (surtout chez les filles)?

Jérôme : Ouais, si on supprime ces gens là je dois admettre que cela va sembler un peu vide, et pour faire pire si tu enlève tous les Européens, il y aura sûrement plus de monde a Tralenta que sur la compétition, autant te dire que cela ne dépasse pas la dizaine.

Il y a cependant des choses qui sont claires : l’escalade est très Européenne dans ses gènes (un peu américaine aussi) il est donc logique que cette prédominance s’exerce durant un temps. L’escalade de compétition reste assez jeune donc encore pas assez ouverte à tout le monde (au sens propre).

Ensuite ce que je peux te répondre c’est que cela relève pas mal de la fédé internationale. Que dans cette fédé internationale, où je suis en charge de la représentation des athlètes, j’ai travaillé sur certains projets pour permettre à des pays d’accéder aux compétitions internationales. Le nerf de cette guerre c’est le même que d’habitude: l’argent. On a donc lancé auprès des marques de l’escalade une collecte qui à permis en partie de se retrouver cette année à plus de 120 aux championnats du monde. Si des marques me lisent et souhaitent participer, contactez-moi (ndlr : écrivez à ZeBloc qui transmettra) . Donc ta remarque est plutôt vraie mais on y travaille.

Jérôme Meyer dans un projet à Tralenta

Jérôme Meyer dans un projet à Tralenta

Zebloc : A propos de grimper dehors, quels sont tes plus beaux blocs? Les plus beaux sites?

Jérôme : Mes plus beaux blocs sont un peu partout sur la planète. C’est sûr que j’en ai oublié, mais il y a eu des histoires particulières. Mandala à Bishop en est une, à l’époque il était encore auréolé d’un certain prestige et ce n’était pas du tout mon style. Ce bloc à pris une certaine claque après le roc trip de Bishop. Entre les nombreuses croix du week-end, Tony qui l’a fait debout flash, assis à une main et couché sans les pieds et un Japonais qui a cassé une prise, il a perdu de son lustre. Il y a plus récemment les blocs du Maroc, vierges, hauts, beaux, des prises de dingues et un cadre de malade. N’y allez surtout pas ! Forcément il y a ceux de Tralenta, « Démente évidence » avec ses mensurations qui font peur (7B+, 15m de haut, 4 pareurs internationaux et une terrasse construite exprès) ainsi que Four motion (en anglais) qu’on a finalement coté 8A après deux ans de travail a mi-temps. Les plus beaux sites jusqu’ici c’est Fontainebleau ( hé oui obligé !) Le spot du Maroc ou on est allé avec Tony, Arnaud, Isa et Stéphanie, mais il y a aussi celui de la maison : j’ai nommé Tralenta (Il faut quand même savoir que je suis forcément très peu objectif sur ce point là). Ce classement peu changer et j’espère toujours que le prochain sera le plus beau, d’ailleurs J’ai eu quelques infos sur le trip de Tony en Bolivie et il paraîtrait que ça casse des barres !!

Zebloc : Puisque tu parles de Tralenta , où en est le développement du site? Tout est ouvert ou reste-t’il de belles lignes?

Jérôme : Bonne question, qui tombe à pic car je pense qu’on a passé un stade sur le développement du site. En gros toutes les ouvertures faciles ou évidentes sont faites, grimpées et re grimpées. On est en train de passer a des blocs plus haut et/ou plus dur, des profils du genre de « démente évidence » qui font peur ou qui demandent beaucoup de travail. Le dernier projet dans lequel je me suis mis est peut être un poil difficile car je ne suis pas arrivé à faire deux des 8 mouvements que ça demande ! C’est tout du même genre mais souvent très beau. En ce qui concerne les lignes hautes c’est aggravé par le fait que l’atterrissage est généralement très mauvais : des trous ( on appelle ça des cannibales) des pointes, bref un chaos et encore une fois c’est souvent de la très belle escalade.

Jérôme Meyer à Tralenta

Jérôme Meyer à Tralenta

Zebloc : Puisque tu as fait pas mal de spots, que penses-tu des cotations? Est-ce vraiment important?

Jérôme : Non ça n’est pas important, c’est même plutôt chiant en ce moment. On est dans une période ou la cotation est érigée en tant que moyen de reconnaissance du même style qu’un titre en compétition. Il ne faut pas oublier comme me l’a fait reconnaître un jour une amie que « ce ne sont que des bouts de cailloux » et si on grimpe dessus c’est parce ce que cela nous éclate. Je peux concevoir que l’on fasse de la compétition pour le titre et pour la reconnaissance mais je ne le conçois pas pour la pratique extérieure. Ce genre de comportement est simplement une déviance, car au final c’est ce qui se passe aujourd’hui. On fait péter des cotations de fous sans tenir compte de la globalité. Il est vrai que c’est plus facile de dire « 8C bloc » que de préciser que « ça fait plus de 15 mouv et que tel et tel mouvements sont plus faciles pour les petits ou les plus grands et que c’est 8C mais que pour une certain type de grimpe ».

Je vais te donner un exemple, l’année dernière j’ai fais Chaos en départ debout à Bleau, il me semble que Julien Nadiras l’a coté 8A+ quand il l’a fait. De mon coté, avec pas mal de centimètres en plus je ne pense pas avoir fait plus de 7C, mais il est clair que Juju à fait une croix qui doit être de l’ordre du 8A+. Donc quand on rajoute à ce genre de différences un océan, une langue, et une culture on obtient des écarts qui peuvent être très grands et le sujet de discussion des longues soirées post session.

Zebloc : Serait-il intéressant d’uniformiser les systèmes de cotation?

Jérôme : Je suis pas sûr que cela change quelque chose, la solution serait qu’on soit tous équipés pareil, avec les doigts de Tonio et les caoutchouc à Chris. Plus sérieusement c’est aussi pour cela qu’on a inventé la compétition, pour pouvoir se comparer dans les meilleures conditions possibles. La vrai solution que je préconise serait en 1 d’accepter (de se souvenir plutôt) que les cotations sont indicatives. En 2 il faudrait donner en plus de la difficulté quelques infos objectives pour préciser le genre du passage. L’idée Tonio sur le « link » est dans ce sens : refléter vraiment ce que sont les blocs ou les voies. Mais attention car cela revient à reconnaître ses spécificités et pour certains esprits tordus à donc dévaloriser sa performance.

Zebloc : A propos de cotation, il semblerait que le système actuel de sponsoring, qui fait que l’on sponsorise des grimpeurs même s’ils ne font jamais de compéts et sont donc jugés sur des critères subjectifs, favorise la surcote, en bloc ou en falaise. T’as un avis là-dessus?

Jérôme : Ben voilà où je veux en venir, dès qu’il y à de l’argent en jeu il y à toujours un moment ou ça dérape. J’accepte qu’il y ait de la subjectivité dans un contrat de sponsoring, car cela relève d’individus avec un caractère et une image propre. Il faut donc choisir entre « j’aime bien ce mec et je le sponsorise » et « il est champion du monde alors je le sponsorise ». Donner des sous à chaque 8C nous mènera inévitablement aux abus, en plus quand un grimpeur est fort en rocher cela finit par se savoir. Il a juste à cocher quelques bloc mythiques et le petit milieu le reconnaît, c’est un jugement populaire mais il est à mon avis meilleur que de s’auto proclamer roi du 8c parce qu’on à fait tous ceux de son jardin. Je ne jette la pierre à personne, chacun essaye de vivre, mais un peu de responsabilité rendrait le haut niveau un peu plus beau pour ceux qui en rêvent.

Jérôme Meyer avec un baudrier à Rumney (USA)

Jérôme Meyer avec un baudrier à Rumney (USA)

Zebloc : Les sponsors jouent-ils leur rôle ou profitent t’ils trop de la naïveté des grimpeurs?

Jérôme : Bien évidemment les sponsors ont leur part de responsabilité, c’est eux qui proposent les contrats. Mais finalement si chacun était capable de faire valoir sa valeur sportive sans passer par une mauvaise liste de cotation, on aurai une activité plus saine.

Pour répondre vraiment à la question, globalement je trouve qu’ils jouent leur rôle, on est dans un milieu dont la maturité moyenne permet de faire encore avec des relations amicales et ils appliquent une gestion qui relève de ce critère. Tous ont leur mode de participation, La Sportiva est venue me voir après les premiers résultats en compétition alors que Petzl joue aujourd’hui le jeu des Roc Trip et autres Freeclimb, et d’une certaine manière c’est complémentaire.

Zebloc : Quels sont tes projets grimpe à court terme (extérieur et/ou compéts)?

Jérôme : A court terme je suis à calculer diverses possibilités de voyages. Je pense peu être retourner au Maroc, j’ai aussi une visite que je dois faire en Iran, une autre qui pourrait se faire au Pérou et pour finir je crois que la Bolivie me tente pas mal aussi, il faut que je voie les photos, mais si il y a du gaillard motivé ça peut venir.
Il faut aussi que je décide de mon implication dans les compétitions en 2006, parce que la fin de mes études approche et j’ai pas mal de taf sur ce plan.
Puis j’aimerai bien ce début d’hiver profiter un peu des sites Français, du genre Annot ou je ne suis pas allé depuis qu’ils ont ouvert les secteurs du haut.
Enfin ma préoccupation du moment concerne plus quelle paire de ski je vais bien pouvoir me mettre cette année.

Voilà, si tu me permets je remercierai bien quelques personnes : à savoir les gens qui m’ont entouré cette année et pendant la blessure, pour m’aider à digérer le fait que j’allais perdre cette coupe du monde. Je dois remercier les marques qui me soutiennent et avec qui j’ai toujours eu des relations d’amitiés, je pense que c’est important : Petzl, La sportiva, Freestone , Béal , Sun Valley qui me couvre de fringues pour ne pas que je prenne froid et Julbo qui protège mes petits yeux.

Le bonjour aussi à tous ceux qui vivent notre truc comme un plaisir, continuez et à un de ces quatre sur un caillou.

Si les gens on envie de réagir et de me dire quelque chose y pas de problème passe les messages, suis toujours prêt à discuter.

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Targasonne

8 février 2007 - 1 - English content

Magic Boulders

Targasonne is one of the most interesting bouldering venues in France (if one forgets Font of course…) : many boulders, magnificient landscape, nice weather conditions… The place has been developed for several years now by local climbers, Phil Gondoux being the most well-known. Many strong climbers have come to this place now and the Chaos will remember for a long time the visit of klem Loskot whose performances are reported in an article at CRAGX, with some beautiful pics… A monstruous gathering (500 climbers according to the organizers, 5 according to the police ), Targasonnic, took place in May 2004 and saw some choice new problems being sent. A pretty film is available HERE.

The Place

Targasonne Bouldering : Vue des blocs du secteur des Dieux PaïensThe place is divided into several areas placed on a high (almost 1500m) Pyrenean plateau close to Font-Romeu.
I can’t find the words to fully express the beauty and the quality of the area: you have to go there to feel that…

The rock is granite with a very aggressive grain except on a few very stiff problems where, miraculously, it is still possible to climb with sore, red fingers (I’m thinking of Agathe the Poison in sector ‘Dieux Païens ‘)…
To date, 900 blocks have been developed, from very easy for children to very hard (Psoass Hole 8b).

Guides and useful informations

There is a brand new guide edited in spring 2007 for which you will find a review. But you can also download a free guide at Targabloc (draft version august 2005).

Access

From Toulouse, go in the direction of Andorra then go through the Porte-Puymorens tunnel. Then go to Targasonne through Angoustrine, following signs for Font-Romeu. It should take you 2h15 to go from Toulouse to Targasonne.
From Perpignan, go in the direction of Font-Romeu and you’ll get there in 1h30…

The first areas are found near (and in) the La Griole Campsite.

Where to stay

You’re looking for somewhere to stay in? Check Louis Dollo’s website… We have been testing La Chouette at Odeillo : pleasant and comfortable even if the room could be freshened up a little. More expensive but nicest is Cal Barbe in Targasonne. At Baynat de Baïx, you will find large rooms with saunas and jacussis but ZeBloc didn’t test that place.

Weather

Meteo France’s local phone number will give you a short term forecast : 08 92 68 02 66. You also have Odeillo’s webcam to check the snow level…
You can climb at Targasonne for most of the year, except when there is too much snow but it doesn’t usually last too long.

Areas

 

It’s difficult for me to give you a ‘best-problems list’ because there are so many nice problems in that place! But here is some advice if you don’t have much time and you want to go right to some of the best problems..

 

Targasonne Bouldering : Videomaniac (6b) aux Dieux Païens– Dieux Païens : Videomaniac, which is knwon everywhere is a high 6b with good holds. Don’t miss Little Death (7b) and Lobi One (7b)…

 

 

 

 

– Arixo :some magnificient problems in that area : El Mezclador (6a), L’Aquarium Envolé (7a+) and Sing While You May (7b). Some people like Black Block (7c or 8a depending where you start from)…

 

 

 

 

 

Targasonne Bouldering : Absinthe (7c+) à TAZ

– TAZ : you will find here some of the historical hard problems of Targasonne : le Tombeau de Dame Panc Ashash (7c+), the amazing Thanatodrome (7c or 8a for a sitstart, see Klem Loskot’s movie atnadvanture.com. )…. Problems N° 2, 3 and 4 of the red circuits are nice (6c to 7a), le Seigneur des Annales (7b+) will test your finger strength, as will its neighboor Nazgul, 7c.

 

 

 

Targasonne Bouldering : Creatura (7c) à la Baleine– Baleine : small area with high quality problems. On the Baleine boulder, you will find a nice 7a+ and a beautiful 7c : Magic Instinct. On the boulder facing the baleine : 3 must-do problems between 6a and 6c. Just below the Baleine, in the trees, is a top quality 7b.
Last, when you go back to the cars from Baleine, you will see on the lefthand side a nice-looking boulder which is…nice. Creatura (7c or 8a sitstart) uses the two holes in the middle of the boulder..

 

Targasonne Bouldering : Le 7a+ à gauche d Uniformicide aux Dolmens– Dolmens : above Dieux Païens area, you will find the Dolmens area and its difficult problems Psoass Hole (8b) in a roof (movie at nadvanture.com) and a nice problem with Uniformicide (8a) and Ground Control to Major Tom (8a+) … A little farther, ‘No More Cookies’ (7b+) was opened during Targasonnic 2004.
This area is heaven : boulders sitting on the grass, no noise…

– Themis : less density here than at other areas but some nice problems in the medium difficulties.

 

– Chapeau et Proue : close to the campground is another historical area of targasonne. Tons of nice easy problems, some of them with bolts on top, due to their height. You will find here the ‘Mandala of Targasonne’ (believing C Sharma) : ‘In the Shadow’, 7c.

– L’Arche and l’Aigle are two other areas described in the guide but we think that they are less interesting than the others.

The Chaos of Targasonne really is a large place and new problems are developed every day : some new areas (Col de Juell for example) are being discovered and developed… Stay tuned to Targabloc…

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Tjugo På Kjuge

3 février 2007 - 0 - Livres, Topos et DVDs

Un DVD de Tielma Productions

Tjugo På Kjuge, en voilà un nom bizarre pour un DVD. Bon, je vous rassure tout de suite, çà nous vient de Suède, mais c’est sous-titré en la plupart du temps, et même en français si on veut!

Ce DVD donc, est destiné à nous présenter le bloc à Kjuge, avec quelques uns des meilleurs grimpeurs locaux.

Vous savez, Kjuge, ce site de bloc présenté dans un récent numéro de Grimper et qui a fait l’objet d’une visite d’une bande de français dont Tonio Lamiche et Julien Nadiras. Le film de cette épopée est d’ailleurs visible chez nos copains du Team Les Collets.

Le rocher, les passages et la lumière sont beaux. Normal, me direz-vous, la lumière du Nord est souvent belle! Encore fallait-il pouvoir la capter correctement, même si l’image est loin de la qualité de certains films sortis récemment.

On peut reprocher à ce DVD de présenter quelques longueurs, effet sans doute augmenté, en ce qui me concerne, par du reggae du début à la fin.

Ce DVD ne sera certainement pas un classique de vos soirées désoeuvrées mais il est en tout cas indispensable pour ceux qui veulent grimper là-bas.

Plus d’infos et la commande chez Tielma Productions qui propose d’autres DVD et nous annonce la sortie de Swedish Meatballs pour le début de l’été.

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Sweedish Meatballs

3 février 2007 - 0 - Livres, Topos et DVDs

Un DVD de Tielma Productions

Je vous avais dit du film Tjugo På Kjuge, de chez Tielma Productions, qu’il était indispensable pour ceux qui souhaitaient se rendre en Suède mais qu’il ne deviendrait pas forcément un classique de vos soirées désoeuvrées.
Et voilà que sort Sweadish Meatballs , du même auteur.

Le début est un peu glaucque. On se demande où est d’ailleurs passée cette belle lumière suédoise qui faisait l’un des intérêts de Tjugo På Kjuge.
Puis la lumière se fait et vient la révélation! Non seulement le nombre de spots couverts est important (tous les plus gros sites suédois en fait), mais en plus la musique est sympa, les grimpeurs causants mais sans trop et en plus il y a des spots et des lignes vraiment d’antologie! Mentions spéciales à Bohuslän, spot au bord de l’eau, et à l’énorme 7a de Köpman Wighart, ligne verticale au dessus d’une forêt verdoyante.

Alors un conseil, n’achetez pas Sweadish Meatballs, sinon, surtout en cette période chaude de l’année, vous n’aurez qu’une envie : filer en Suède!

Vous pouvez charger le topo des spots de Sweadish Meatballs.

Plus d’infos et la commande chez Tielma Productions qui propose d’autres DVDs…

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UP 2007

3 février 2007 - 0 - Livres, Topos et DVDs

UP 2007 est sorti.

Dans la lignée de ses prédécesseurs (ceci est le 4° numéro), UP vous fait revivre l’année 2006 et ses évènements, en falaise, grandes voies, glace ou…bloc (ben oui, sinon on n’en parlerait pas sur ZeBloc hein).

Vous retrouverez donc listés, mois par mois, les principaux évènements qui ont fait 2007 dans chaque domaine.

Mais pas seulement! En effet, en ce qui concerne le bloc, vous trouverez un dossier très intéressant sur les problèmes d’accés aux spots de bloc (à rapprocher de l’article ZeBloc sur l’Access Fund ) : un article de fond écrit par Marzio Nardi et une série de mini-interviews de bloqueurs européens (Mauro Calibani, Dave Mc Leod, Jean Passe…) donne une vision, peu optimiste je dois dire, de l’état des interdictions ou menaces de fermetures des spots de bloc européens et du comportement des grimpeurs.

Vous trouverez également des portraits (Inès Papert, Alberto Gnerro…) et des topos. Un bémol ici : pas de topos de bloc et la plupart des topos de falaises ne concernent que l’Italie, ce qui est un peu dommage pour un mag qui se veut européen…

J’allais oublier de vous dire qu’il y a aussi de très belles photos…

Pour 12€90, vous pouvez donc commander le résumé de la grimpe européenne sur le site de UP-Climbing .

 

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Blocage

3 février 2007 - 0 - Livres, Topos et DVDs

BLOC AGE est un DVD dédié à Fontainebleau. Pour la modique somme (par rapport aux autres DVDs) de 12 €, vous aurez droit à une soixantaine de blocs entre 4 et 7c+, sur environ 1h40 de film.

Ce n’est pas souvent que l’on voit des blocs en 4 et 5 dans des vidéos et c’est là l’un des intérêts de ce DVD : on se rend compte qu’un bloc télégénique n’est pas forcément un 8b! Je pense notamment au mur du Petit Bois dans lequel plusieurs blocs entre 4a et 6a ont l’air vraiment sympas!
De plus, les blocs présentés ne sont pas les plus connus, ce qui ajoute à l’intérêt du produit.

Ce qui apparaîtra comme un inconvénient à certains m’est apparu comme un avantage : pas de discours! Pas de grimpeur essayant vainement d’expliquer les méthodes du passage ou pourquoi il fait du bloc…

Il est clair que la qualité des images et de la bande son est loin d’égaler celle de certains DVDs récents (Specimen ou Memento). Il est clair aussi que les grimpeurs auraient pu faire un petit effort vestimentaire (un T-shirt blanc avec un gros logo rouge de fabriquant de scellements, « çà le fait moyen »). Ce DVD est bien moins « pro » que les autres déjà cités plus haut.

Il faut donc le prendre comme une base de beaux blocs, voire de méthodes pour ceux qui veulent gagner du temps lors de séjours à Bleau.

« BLOC AGE » est vendu au prix de 12€ . Il est livré avec un boitier DVD et une jaquette en couleurs, directement en main propre à Bleau ou dans les salles d’escalade de la région parisienne, ou bien par la poste (+port de 3€).

Des infos supplémentaires (photos, liste non exhaustive des blocs) et des extraits vidéos peuvent être vus chez Grimporama.

Pour plus de renseignements, adressez-vous à l’auteur du DVD

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Specimen

3 février 2007 - 0 - Livres, Topos et DVDs

C’est l’histoire d’un mec qui fait semblant (assez mal) de ne pas arriver à faire le V10 de ses rêves…. Alors il part en Afrique du Sud rencontrer quelques forts bloqueurs et il les observe et parle avec eux de longs moments en haut d’un bloc… Il rentre chez lui et là, devinez quoi, il arrive à enchaîner le V10 de ses rêves….

Voilà donc résumé le fil de Specimen…

Bon, allez, je ne m’arrête pas là, il y a plus à dire sur ce DVD ! Mais c’est vrai que je suis peut-être un peu las de ces grimpeurs qui analysent devant la caméra pendant de longues minutes le pourquoi et le comment du bloc…. Mais bon, çà doit plaire….

Avant que ce qui suit ne vous motive à commander le DVD, je dois donc vous dire que si vous ne comprenez pas l’anglais parlé avec divers accents, vous risquez d’accélérer une bonne moitié du temps !

Allez, j’en viens aux bons (très) côtés du DVD…

Specimen, sauf pour les scènes de début et de fin, se déroule en Afrique du Sud à Rocklands. Sans que les prises de vues soient vraiment originales, la qualité des paysages, du matériel (tout a été filmé en Haute Définition), du photographe Keith Ladzinsky, des grimpeurs (Fred Nicole, Lisa Rands, Daniel Woods et Jean Passe) et des blocs font de ce DVD un ‘must-have’ ! (Si vous ne comprenez pas ces 2 derniers mots, ne songez même pas à le commander hein ;o)).

Donc, pour voir des grimpeurs planétaires faire des premières dans des blocs multicolores, déversants et parfois hauts, rendez-vous sur Specimen !

Ah et puis j’oubliais : comme la bande originale est sympa, le DVD (qui contient lui-même des extras fort sympathiques) est accompagné d’un CD contenant les morceaux complets… Une bonne idée que voilà !

Bon, rien ne vaut un petit tour sur le site de Specimen pour se rendre compte et visionner le ‘ trailer ‘…

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Le Powerball

1 février 2007 - 0 - Matériel

Vous vous demandez ce que vient faire un article sur ce type de gadget dans ZeBloc… Le Powerball est en fait un appareil de renforcement et de musculation des membres supérieurs efficace et festif, ce qui est bien rare…

Présentation du Powerball

La photo ci-contre est le meilleur moyen de se rendre compte de l’apparence de la bête.

Le coeur du Powerball est une toupie (verte). L’axe de cette toupie est guidé par la pièce grise, elle même mobile en rotation autour de l’axe vertical par rapport au carter du Powerball (les 2 pièces oranges et la pièce noire). Au sommet du Powerball est placé un petit compteur multifonctions muni d’un capteur de vitesse de la toupie.

Comment utiliser le Powerball (voir le film)

Tout d’abord, il faut allumer le compteur et choisir le mode de ‘jeu’ : soit le mode vitesse instantanée, soit le mode endurance (vitesse moyenne sur 30 secondes de jeu), soit le mode record (la vitesse instantanée la plus élevée est enregistrée).

Il faut ensuite enrouler une ficelle sur la toupie, maintenir le Powerball et tirer fort sur la ficelle. Ensuite, il faut prendre le Powerball par le haut (ou le bas) et commencer à effectuer des cercles avec la main. Lorsqu’on a réussi à obtenir un mouvement fluide et qu’on n’entend pas d’accoups venir du Powerball, on réduit petit à petit le diamètre des cercles et on entend alors la toupie accélérer en faisant un bruit de petit réacteur très agréable… Mais pendant que la toupie accélère, les efforts à fournir sont de plus en plus importants et c’est là l’un des intérêts de la bête!

Pourquoi utiliser le Powerball

La première raison d’utilisation de cet ustensile est sans doute le jeu : on se prend rapidement à essayer de faire tourner cette toupie le plus vite possible.
Mais le Powerball peut être utilisé à d’autres fins : échauffement, récupération et même musculation de certains muscles : en fonction de la position du bras, on peut faire travailler soit l’avant-bras (de différentes manières selon la position des doigts sur le Powerball), soit les biceps, soit les épaules…

On trouve sur le web pas mal de sites divers et variés traitant de l’entrainement à base de Powerball pour se faire une idée des exercices possibles.

Mais le site de base est le site officiel de Powerball.

Conclusion

Le Powerball est bien le premier ustensile de renforcement des avant-bras festif que j’ai pu essayer. C’est vraiment efficace pour s’échauffer pour de la continuité par exemple, même si çà ne remplace pas une séance de grimpe.
Un objet très intéressant donc, même si le prix est un peu élevé (40 euros le premier prix). Mais il faut être conscient que c’est un objet de haute technologie que vous tiendrez dans les mains.

Merci à M Smida de Powerball France

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Citation au hasard

Grimper, ce n’est pas seulement gravir un rocher, c’est aussi découvrir, voyager et partager

— L. Laurence

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